« La lecture nous donne un endroit où aller lorsque nous devons rester où nous sommes » – Mason Cooley

mercredi 30 novembre 2016

Pourquoi j'ai raté le Nanowrimo...


Nanowrimo


Même si j'avais choisi de ne pas participer au Nanowrimo officiel (qui consiste à écrire 50.000 mots durant le mois de novembre, soit un court roman) ; j'avais décidé de tenter le challenge en me fixant mon propre objectif. Pour cela, j'avais rejoint le groupe officieux des « nanoteurs » du forum d'écriture CoCyclics.

J'avais conscience de me fixer un challenge difficile, mais atteignable : écrire 50.000 signes et terminer l'un de mes arcs narratifs. Ma thèse ayant été déposée à la fin du mois d'octobre et la soutenance n'étant prévue que pour décembre, ça me laissait du temps pour l'écriture. Mais le résultat est sans appel...


10088 / 50000 (20.18%)


J'ai péniblement atteint les 10.000 signes (soit environ la moitié d'un chapitre). Seulement 20% de mon objectif. Pire, je n'ai même pas réussi à boucler le chapitre en cours. 

Pour quelle(s) raison(s) ? Je vois deux explications au fait d'avoir échoué. 

La première, c'est que j'ai souffert du syndrome de la page blanche en cours de route. Même si je visualisais précisément la scène que je voulais écrire, je n'ai pas réussi à trouver les mots justes. J'ai perdu de ma motivation, dans un premier temps. Ensuite, il m'a fallu reprendre la scène depuis le début, pour qu'elle corresponde mieux à mes attentes. Une fois la machine relancée, j'ai dû reprendre mes travaux universitaires et je n'avais plus assez de temps pour avancer beaucoup. Néanmoins, j'ai quand même réussi à écrire plus régulièrement une fois ce problème d'inspiration réglé. 

La deuxième raison n'est autre que la procrastination. Et sur ce point, je ne peux en vouloir qu'à moi-même. Au début du mois de novembre, j'avais pas mal de temps devant moi. Mais l'écriture est passée au second plan, car j'avais toujours envie de faire autre chose : lecture, séries, jeu vidéo, etc. J'en tire la conclusion que j'ai voulu aller trop vite après le rendu de ma thèse : j'étais trop fatiguée et pas assez motivée pour me lancer dans un objectif de 50.000 signes. Je n'ai pas laissé le temps à mon esprit de se ressourcer, et c'est certainement pour ça que le syndrome de la page blanche est apparu quand j'ai voulu me forcer...

Quel bilan ?  Au final, même si j'ai raté l'objectif que je m'étais fixé, je suis quand même contente d'avoir avancé de 10.000 signes. C'est toujours ça de pris ! Et puis, cette expérience me servira pour la suite. Quand j'aurai soutenu ma thèse, je ne vais pas foncer la tête la première. Je vais prendre le temps de me reposer. Et laisser Muse venir à moi...

1 commentaire:

  1. C'est vrai que parfois, on veut trop en faire, trop vite! Peut-être que tu avais besoin de repos après ta thèse en effet :) Courage pour la reprise en tout cas, et 10.000 signes c'est déjà super, surtout si tu as pu régler un blocage d'inspiration ^^

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