« La lecture nous donne un endroit où aller lorsque nous devons rester où nous sommes » – Mason Cooley
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mercredi 17 octobre 2018

Warner Bros. Studio Tour - The Making of Harry Potter



Mon conjoint et moi, nous faisons partie de cette génération de lecteurs et d'adolescents qui ont grandi avec Harry Potter - avec les livres surtout, mais aussi avec les films et les jeux vidéos dérivés. Comme je l'expliquais récemment à une amie qui n'a pas lu cette saga, quand le livre est sorti, j'avais plus ou moins le même âge que Harry, Ron et Hermione. Et pour chaque nouveau tome, les personnages principaux grandissaient plus ou moins en même temps que moi. C'est une œuvre qui m'a accompagnée de mon adolescence jusqu'au début de l'âge adulte. Quelque part, je peux dire que Harry Potter et moi, nous avons donc traversé les années ensemble et grandi en même temps. 

L'attachement que je porte à cette saga et à ces personnages, j'ai la chance de le partager avec mon conjoint. Après s'être refait l'intégrale des huit films, j'ai eu l'idée d'offrir un voyage à Londres à ma moitié, afin d'aller visiter les studios de la franchise. Nous y sommes allés le week-end dernier, et j'ai envie de partager mon expérience avec vous. 


Localisation du studio et Transports


Les studios Warner Bros ne sont pas implantés à Londres, mais à 30 km au Nord-Ouest, à Leavesden. Pour nous y rendre, il nous a d'abord fallu prendre l'Eurostar Lille-Londres, puis le train national jusqu'à Watford Junction, et enfin, prendre une navette jusqu'aux studios. Je dois dire que c'est l'aspect le moins agréable de notre visite, car il a fallu bien s'organiser pour le transport et surtout pour les horaires. Il existe une navette qui fait directement Londres-Leavesden, mais le tarif était plus cher et l'organisation du temps moins souple (avec une durée fixe pour la visite). Malgré tout, tout est très bien indiqué partout, et c'est plutôt simple si on s'est bien renseigné avant la visite. 



Arrivée sur place


Lorsqu'on arrive à l'entrée du studio, il faut faire la queue pour retirer ses billets préalablement commandés sur internet. Je crois qu'il existe un moyen pour recevoir ses billets chez soi, mais étant donné que j'avais opté pour un « billet cadeau » sans date, et qu'il m'avait fallu réserver par téléphone, je devais les retirer sur place.

Une fois les billets récupérés, on peut entrer dans le bâtiment, mais il faut faire à nouveau la queue pour être fouillé et pour faire vérifier les sacs. Ce n'est qu'ensuite qu'on peut arriver dans une sorte de hall, avec la boutique (prévoyez un porte-monnaie bien rempli, car c'est cher, mais surtout extrêmement tentant !), les restaurants et les toilettes. C'est également dans ce hall que vous pourrez retirer votre audio-guide et/ou déposer vos affaires au vestiaire. 

J'avais choisi de prendre l'audio-guide et je ne le regrette pas. Vous êtes en territoire anglophone et si vous voulez des informations en français, c'est dans l'audio-guide que vous les trouverez... nulle part ailleurs. Si vous voulez des anecdotes sympa et des explications détaillées sur les décors, et si vous ne parlez pas anglais (ou si vous êtes accompagnés par des enfants) je vous conseille l'audio-guide. Une fois le guide récupéré, vous pouvez... faire à nouveau la queue :) Heureusement, l'attente n'est pas vraiment longue, mais ça faisait beaucoup de queues à faire quand même...

La visite des coulisses


Après une introduction réalisée par un guide du studio, ainsi que la projection d'un petit film avec les acteurs principaux, la visite débute réellement. Autant vous dire que je me suis retrouvée propulsée à Poudlard, avec des étoiles plein les yeux. J'y étais vraiment - littéralement - puisque la visite commence dans la grande salle de l'école (avec ses longues tables, ses immenses cheminées et colonnades, son estrade de professeurs) On est tout de suite plongé dans le bain, l'effet est saisissant. 



Après un discours du guide (tout en anglais, malheureusement, et pas traduit par l'audio-guide), la visite devient autonome et on peut se balader dans le parc à notre guise. On découvre alors de nombreux décors, costumes et accessoires ayant été utilisés pendant le tournage des films, ainsi que de nombreuses anecdotes intéressantes !

Saviez-vous, par exemple, qu'il y a un portrait de la jeune professeur McGonagall accroché dans la salle commune de Gryffondor ? Qu'il a fallu plus de 3.000 baguettes pour l'ensemble du tournage ? Ou bien que les livres du bureau de Dumbledore sont en réalité des annuaires téléphoniques ?




Au cours de la visite, il est possible de découvrir une multitude de décors, accessoires, costumes, perruques, objets divers - et ce sont les vrais éléments utilisés pendant les tournages, pas des reconstitutions ! Au fur et à mesure de la visite, certains secret du tournage sont révélés (comme par exemple, ce qui relève des effets spéciaux ou ce qui a été vraiment produit - et c'est parfois étonnant) Nous avons ainsi pu découvrir :

  • la salle commune de Gryffondor ;
  • le bureau de Dumbledore ;
  • la cuisine du Terrier ;
  • la salle des potions et bureau de Rogue ;
  • une partie du ministère de la magie ;
  • la hutte de Hagrid ;
  • la voiture volante de Mr. Weasley ;
  • la porte de la chambre des Secrets et bien d'autres éléments de décor ;
  • le Poudlard express ;
  • le chemin de Traverse ;
  • des milliers d'accessoires (baguettes, vif d'or, retourneur de temps ; livres de magie ; horcruxes...)  
  • des centaines de costumes et perruques ;
  • des dizaines de modèles, statues et des dizaines de portraits, tableaux ; 
  • une reconstitution impressionnante du château ;
  • et plein d'autres choses encore.





De nombreuses petites animations sont également disponibles au cours de la visite - les mangemorts ont voulu en découdre avec moi... deux fois ! Il y a aussi des spots pour prendre des photos ou des vidéos, et c'était très chouette. Comme nous y sommes allés un samedi, j'avais très peur que ce soit plein à craquer ; mais le système de tour horaire doit être bien rodé. Même s'il y avait du monde, j'ai pu voir tout ce que je voulais, prendre toutes les photos que je souhaitais, y compris aux endroits les plus sollicités (devant le chariot mangé par la voie 9 3/4, par exemple) C'est un point vraiment très positif, car nous avons pu profiter pleinement de la visite sans être dérangé ou frustré. 

Par contre, il faut prévoir large pour le temps de visite. Nous avions prévu 3 heures 30 entre notre arrivée et notre départ et nous avons dû nous dépêcher sur la fin du parcours (on perd facilement 30 minutes pour faire la queue et 30 minutes pour faire la boutique). Et nous n'avons pas pu profiter du café où ils servent la fameuse Bièraubeurre... snif :( 

Conclusion


C'est un parc vraiment très intéressant à visiter. Les studios proposent une expérience riche de contenus, qui vaut vraiment le déplacement. Si vous aimez les films Harry Potter, vous aimerez visiter les studios. Et si vous êtes fans comme moi, vos yeux vont briller de mille feux !



mercredi 24 mai 2017

Des mots de tête - Les Imaginales 2017


Affiche Imaginales 2017
Affiche du festival Les Imaginales 2017, sur le thème « Destinations »
réalisée par l'illustrateur Julien Delval


Du 18 au 21 mai, se sont déroulées les fameuses Imaginales ! Depuis plusieurs années (depuis que je fréquente Cocyclics, en fait), j'entendais parler de ce célèbre salon littéraire avec beaucoup d'enthousiasme, sans savoir de quoi il en retournait vraiment... jusqu'à ce week-end ! Durant lequel j'ai enfin pu comprendre pourquoi ce festival ameute les foules !

Les Imaginales, c'est un salon dédié aux littératures de l'imaginaire, et plus particulièrement à la littérature fantasy. Créé en 2002, le festival se déroule chaque année dans la ville d’Épinal, dans les Vosges. C'est l'un des premiers salons internationaux des littératures de l’imaginaire et le principal consacré à la fantasy. On y trouve bien sûr des auteurs et des illustrateurs, mais également des artisans. De nombreuses animations sont proposées : des conférences, des expositions, des déjeuners avec des auteurs, des spectacles, des jeux, des ateliers d'écriture, etc. Chaque année, plusieurs prix littéraires sont également décernés (comme le « Prix Imaginales », qui récompense les meilleurs romans de fantasy, dans plusieurs catégories)

Bulle du livre Imaginales
Photo prise dans la « Bulle du Livre » où sont rassemblés les auteurs et les stands des maisons d'édition

Après en avoir tant entendu parler, j'étais très contente de me rendre pour la première fois aux Imaginales cette année ! Vendredi matin, départ du Nord de la France en compagnie de ma marraine-filleule Amzil, pour près de cinq heures de route (le papotage intensif nous a donné l'impression d'une route bien plus rapide) Après un détour par notre chambre d'hôtes, nous sommes malheureusement arrivées trop tard sur le salon, la plupart des auteurs étaient déjà partis. Mais nous avons quand même pu en rencontrer quelques-uns ! J'ai ainsi pu faire ma première acquisition du week-end, Boudicca de Jean-Laurent Del Socorro (que j'attendais avec beaucoup d'impatience). Mais j'ai aussi pu revoir Franck Dive (auteur de Pérismer) ainsi que la sympathique équipe d'Etherval.

J'ai également pu papoter tranquillement avec Aurélie Wellenstein (Le Roi des Fauves, Les loups chantants - entre autres). Aurélie a été élue coup de cœur Imaginales de cette édition 2017. C'était presque mission impossible de la voir tranquillement le reste du weekend : elle était très sollicitée, de partout !  On a donc eu de la chance de la croiser le vendredi soir.

La journée du samedi a été particulièrement riche en émotions et en activité ! Tout a commencé avec la rencontre de plusieurs grenouilles (surnoms des membres de Cocyclics), dont ma chère marraine Panthera. Qui a su me reconnaître grâce à mon signe distinctif : la fameuse écharpe aux Pikachu :) 

" "
Pactiser avec l'Empire, c'est fait !

Les rencontres, mais aussi les retrouvailles, s'enchaînent à une vitesse folle. Les conversations et les rires vont bon train. Bonne humeur garantie ! Entre deux sessions de bavardages grenouillesques, j'ai le temps d'assister à deux cafés littéraires dans les Magic Mirrors. La première conférence, « Quand les héros de fantasy rencontrent leur destin », donne la parole à Pierre Pevel, Jean-louis Fetjaine, Pierre Bordage et Gregory Da Rosa. La deuxième, « Dans l’imaginaire, les animaux ne sont pas toujours nos amis ! », est animée par Charlotte Bousquet, Fabien Fernandez, Jean-Luc Marcastel et Estelle Vagner. Deux conférences assez différentes, mais très intéressantes à écouter.

Le temps du samedi après-midi s'avère propice à une promenade à travers les étals du marché de l'imaginaire. Les exposants vendent des merveilles, difficile de résister ! Je craque finalement pour un joli marque-page de l'illustratrice Maryline Weyl, « Chats, charmes et sorcelleries ». Qui accompagnera très bien mes acquisitions du week-end !

En effet, n'oublions pas pourquoi nous sommes venues ! Dans l'après-midi, je fais des allers-retours dans la « Bulle du Livre » pour faire mes emplettes. Malgré la foule, les auteurs sont abordables, chaleureux et souriants (pour la très grande majorité). Je rencontre enfin (!!) Jean-Louis Fetjaine, dont la Trilogie des Elfes m'a beaucoup marquée (un de mes livres de référence!), mais je suis un peu vite expédiée... Un peu déçue, je suis réconfortée par la gentillesse de Lionel Davoust (dont j'attendais La Messagère avec envie !) et de Jean-Philippe Jaworski. J'ai aussi la chance de discuter avec Francis Berthelot, très sympathique, dont le livre Khanaor figure parmi mes préférés (raaah, quel dommage de ne pas avoir pensé à le rapporter pour le faire dédicacer !) J'ai en revanche pu faire dédicacer mon exemplaire d'Iceltane, par son auteure Célia Flaux, mais également par l'illustratrice de la couverture, la talentueuse Sabrina Tobal (qui était bien occupée à peindre la jolie fresque des Imaginales).

Le lendemain, ma déception est définitivement oubliée grâce à la sympathie de Grégory Da Rosa, qui a su me donner très envie de lire son livre pendant la conférence Quand les héros de fantasy rencontrent leur destin ! C'est donc sur cette note plus que positive – avec dédicace personnalisée et énigme pour déjouer les fils de l'intrigue de Sénéchal – que je reprends la route du retour avec Amzil.

Dédicace d'Iceltane par Sabrina Tobal
La dédicace illustrée de Sabrina Tobal

Mais j'ai encore des choses à vous raconter ! Samedi soir, c'était une soirée spéciale grenouilles, puisque les membres de Cocyclics se retrouvaient pour partager une pizza. Une soirée géniale quoiqu'un peu bruyante (pas facile de s'entendre discuter quand une cinquantaine de grenouilles coassent en même temps !) J'ai pu y retrouver avec bonheur les copines que j'avais déjà rencontrées à l'anniversaire « 10 ans de Cocyclics » (tout particulièrement ma chère marraine Ifuldrita, à côté de qui j'étais infiniment heureuse d'être installée au restaurant ; ainsi qu'Ardawal, mon autre voisine de table, que j'ai pu apprendre à connaître davantage durant ce week-end) ! J'ai également pu rencontrer et papoter pour de vrai avec les copines grenouilles que je ne connaissais pas encore IRL (depuis le temps que j'attendais ça !)

La soirée était bien évidemment trop courte, le temps a passé à une vitesse folle, et je n'ai pas pu bavarder aussi longtemps que je l'aurais voulu, ni avec autant de grenouilles que je l'aurais désiré. C'était tout de même un moment riche de partage !


Au final, cela résume bien mon état d'esprit, une fois rentrée : ce week-end est passé beaucoup trop vite ! Je n'ai pas vu le temps passer. J'ai l'impression d'avoir raté beaucoup de grenouilles avec qui j'aurais aimé discuter, ou de ne pas avoir assez papoté avec celles que j'ai rencontrées. J'ai l'impression d'avoir manqué plein de chouettes conférences, de ne pas avoir assez profité des expositions et animations... Et pourtant, ce fut un week-end vraiment extraordinaire ! J'ai hâte d'y retourner !

Livres achetés aux imaginales 2017
Mon précieux butin !

Post-scriptum : La chronologie et l'exhaustivité des évènements s'étant déroulés ce week-end ne sauraient être parfaitement exactes ; tant c'était un bouillonnement d'activités et de rencontres... :}


Adèle Weiss - Des mots de tête 

mercredi 9 novembre 2016

Cinq séries télévisées



Trouver des citations sur les bienfaits des séries télévisées est une tache bien plus ardue que pour la littérature. Au contraire, on trouve une multitude de citations pour dénoncer les effets néfastes de la télévision, comme cette phrase de Paul Carvel : « Le livre t'inspire, la télévision t'aspire. » Elle m'a plu, je l'admets. Pourtant, pour un écrivain (et pour tous les créatifs), l'inspiration se trouve partout : dans le quotidien, les faits divers, la nature, la littérature, le cinéma, les séries télévisées, les jeux vidéos, la musique... Et parfois même dans les choses les plus improbables. 

Les séries télévisées sont de bons moyens de trouver l'inspiration, surtout à notre époque où les productions de qualité sont de plus en plus répandues. Certaines séries n'ont rien à envier à certaines productions du cinéma ! J'ai longtemps été fâchée avec ce média, mais depuis quelques années, j'y ai repris goût. À l'image de mon précédent article « Cinq Livres », je vous propose de revenir sur les « Cinq Séries » qui m'ont marquée : les cinq séries que je préfère, les cinq séries qui fâchent, les cinq séries de mon enfance, etc. Comme vous allez le constater, le registre de l'imaginaire est largement surreprésenté. Article garanti sans spoiler !


Mon « top cinq » des séries télévisées

Je commence ce billet avec mes cinq séries préférées. Ce sont les séries qui me passionnent le plus, qui m'ont le plus fait vibrer, qui m'ont fait ressentir le plus d'émotions. Inutile de présenter Game of Thrones, tout le monde connaît. C'est tout simplement ma série préférée. Si je ne devais en conserver qu'une, ce serait celle-là. Sans que je sois en mesure de les hiérarchiser, viennent ensuite :
  • Les Tudors : série historique sur le règne de Henri VIII et sur ses tumultueuses histoires d'amour - un petit bijou, avec des musiques magnifiques, des costumes somptueux, de superbes décors, et une histoire passionnante ;  
  • Fringe  : série de SF sur des enquêtes paranormales mettant en scène un agent du FBI, Olivia Dunham, un scientifique marginal sorti d'un hôpital psychiatrique et son fils, Peter Bishop. Fringe est la série qui m'a réconciliée avec le format (après plusieurs années à l'avoir boudé) ; 
  • Orphan Black : série de SF racontant l'histoire de Sarah, une marginale, témoin du suicide d'une femme lui ressemblant trait pour trait. Décidant de prendre l'identité de la victime, Sarah découvre très vite qu'elles sont en réalité des clones et qu'elles ne sont pas les deux seules... Au-delà de l'histoire, tout à fait passionnante, c'est la performance de l'actrice Tatiana Maslany qui est incroyable. Interprétant pas moins d'une dizaine de rôles, dont cinq personnages principaux récurrents, Tatiana Maslany parvient à nous faire oublier qu'il n'y a qu'une seule actrice derrière tous ces personnages. Ne serait-ce que pour cette performance, je ne peux que vous conseiller cette série.       
En dernière position, j'ai quelque peu hésité. J'avais pensé à Vikings, une autre série historique que j'adore, notamment parce qu'elle traite d'une période et d'une civilisation que j'apprécie beaucoup, mais la dernière saison diffusée m'a pas mal déçue. À l'inverse, j'ai trouvé que Fargo, après une première saison époustouflante, avait réussi le pari de se renouveler malgré le changement d'époque et de personnages (et donc de casting) tout en conservant cette patte de violence absurde qui m'avait séduite dans la première saison.    



Les cinq séries de mon enfance

J'ai dû me creuser un peu la tête pour retrouver les séries que je regardais quand j'étais enfant ou adolescente. Quand j'avais 8-9 ans, je regardais Xena la princesse guerrière et Hercule, le samedi après-midi sur TF1 si mes souvenirs sont bons. On pouvait déjà remarquer à cette époque mon intérêt pour la fantasy et la mythologie (et pour les femmes guerrières fortes). Je suivais d'autres séries, plus épisodiquement, comme Stargate SG-1 (que je regardais avec mon père et mon frère) et Sliders : Les mondes parallèles (quand il n'y avait plus de dessins-animés sur les autres chaînes :p) Adolescente, je n'avais d'yeux que pour les soeurs Halliwell : mes héroïnes favorites dont les posters ornaient les murs de ma chambre. Je regardais Charmed tous les samedis soirs avec ma maman (la fameuse Trilogie du samedi soir, sur M6 - vous vous rappelez ?). Je ne ratais aucun épisode !

    

Mon « flop cinq » des séries télévisées

Dans cette catégorie, je parle des cinq séries que je n'ai pas pu terminer et/ou qui m'ont dégoûtée du format. Même si elle est appréciée par beaucoup de spectateurs, Lost est mon plus gros flop télévisuel (série SF où un avion se crash sur une île mystérieuse et où les survivants sont confrontés à des phénomènes bizarres). J'ai suivi assidûment la première saison que j'ai trouvée haletante et mystérieuse, énigmatique. Mais je n'ai pas retrouvé cette ambiance dans la deuxième saison, et je me suis lassée par tous ces mystères qui s'ajoutent. J'ai arrêté de suivre après quelques épisodes de la saison 3. Dans la même veine, j'ai arrêté Once Upon a time (série fantastique revisitant les contes de fées) au milieu de la saison 3. Si j'avais beaucoup aimé la première saison (malgré son côté un peu kitch) et le concept original de transposer des personnages de contes dans une ville contemporaine, j'ai eu plus de mal avec la saison 2. Et le fait de basculer de plus en plus vers du Disney et du fan-service à outrance (la saison 4 était dédiée à La Reine des Neiges) m'a fait décrocher. 

Drop Dead Diva (série fantastique où une bimbo un peu nunuche meurt dans un accident de voiture et se réincarne dans le corps de Jane, brillante avocate en surpoids) et The magicians (série fantastique mettant en scène des jeunes adultes dans une université de magie et confrontés à une série d'évènements obscurs) sont deux cas à part. 
  • Je suis pratiquement allée au bout de la première : malgré un postulat simpliste, Drop Dead Diva est une série légère, fraîche et divertissante qui fait du bien au moral (et quand je l'ai regardée, j'étais dans une période où j'avais besoin de ça). Mais à la fin de la saison 4, la série et les histoires d'amour de Jane prennent une tournure qui m'a assez déplu. J'ai continué à regarder la saison suivante et le début de la saison finale, mais je n'ai pas terminé car le show n'arrivait plus à me captiver. J'ai donc arrêté Drop Dead Diva à quelques épisodes de la conclusion. J'en garde tout de même un bon souvenir. 
  • À l'inverse, il ne m'a suffi que de deux épisodes pour laisser tomber The magicians : je n'aime pas me faire un avis aussi tranché sur une série en 2 épisodes, mais les personnages sont tellement caricaturaux (le geek dépressif et sans amis ; l'intello asociale, arrogante et sans amis ; la brute/racaille au grand cœur et sans amis...) Sans parler des passages explicatifs décousus, où on ne pipe rien de ce que se racontent les personnages. À oublier.  
Les Borgias est une série qui avait tout pour me plaire : série historique, costumes somptueux, histoires intéressantes, musique composée par Trevor Morris... mais ça n'a jamais réussi à prendre. J'ai essayé par deux fois, sans succès. De toute façon, la série a été annulée au terme de la troisième saison, laissant les spectateurs sans conclusion...



Les cinq séries que je viens de terminer

Parlons maintenant des cinq dernières séries que j'ai regardées. Toutes du registre de l'imaginaire ! Pour commencer, la quatrième saison d'Orphan Black a continué de me tenir en haleine jusqu'au bout. On approche du dénouement final.

Luke Cage (saison 1) est l'une des séries de super-héros Marvel diffusées sur Netflix : une bonne surprise, car je pensais ne pas accrocher. Moins intéressante que Daredevil et Jessica Jones à mon goût, elle reste néanmoins divertissante. Toujours sur Netflix, j'ai également été happée par la première saison de Stranger Things (comme beaucoup de personnes) : série fantastique/science-fiction prenant place dans les années 1980 et racontant la disparition mystérieuse d'un jeune garçon, que ses amis vont chercher à retrouver.

La première saison de Preacher m'a également bien plu, si ce n'est que j'ai eu l'impression de me faire avoir en regardant le dernier épisode. Toute cette première saison ne sert finalement qu'à introduire la deuxième saison : l'histoire (la vraie) ne démarre, en définitive, qu'à l'épisode final. Hâte de voir la deuxième saison, car ça promet d'être très intéressant.

Dans le genre « coup de cœur de l'année », je vous présente 11.22.63 : série de science-fiction nous racontant l'histoire de Jake Epping dont la vie bascule lorsqu'il découvre un passage temporel pour retourner en 1960. Son ami Al, mourant, a passé sa vie à essayer de déjouer l'assassinat de J.F. Kennedy. Il demande alors à Jack de continuer son entreprise... Jack accepte et part dans le passé. L'assassinat n'aura lieu que dans trois années : qui sait ce qui peut se passer d'ici là ?  11.22.63 a été un vrai coup de cœur. Si, de prime abord, la mini-série peut avoir l'air d'une banale enquête pour déjouer l’assassinat de JFK, elle explore d'autres thèmes tout au long des 10 épisodes qui la compose. James Franco, dans le rôle de Jake, est attachant, émouvant. On suit son histoire avec plaisir. Bref, une série que je recommande.  



Mes séries du moment

Pour cette catégorie, je ne parlerais que de deux séries ; je ne vais pas en inventer pour rentrer dans le moule des « cinq », pas vrai ? En ce moment, je regarde Westworld, la nouvelle série de HBO, la chaîne qui diffuse Game of Thrones. Westworld est une série de science-fiction, mettant en scène un parc d'attraction futuriste reconstituant l'époque du Far West et peuplé d'androïdes mis à la disposition des visiteurs, qui peuvent s'adonner librement à toutes les activités. Suite à un problème informatique, certains androïdes commencent à se comporter anormalement... Parti comme c'est, la série va être un nouveau coup de cœur pour moi !
À côté de Westworld, j'ai commencé la deuxième saison de Mr. Robot, classifiée comme série « techno-triller », « thriller psychologique » et « satire sociale ». Difficile de vous parler de cette série : elle raconte l'histoire d'Elliot, un jeune homme souffrant de troubles psychologiques, d'anxiété et de dépression, qui ne peut s'empêcher de hacker les gens de son entourage. Un jour, il est contacté par Mr Robot, un anarchiste qui sollicite son aide pour s'attaquer au système capitaliste, aux banques et grosses entreprises, et notamment au conglomérat E.Corp. C'est une série à l'univers particulier, aux personnages troubles et à la réalisation très photographique. Les cadrages et prises de vue, ainsi que les dialogues, la musique et l'esthétique globale de la série, sont très stylisés.



* * *

Voilà pour cet article dédié aux « Cinq Séries » (beaucoup plus long que je ne l'avais prévu, j'espère ne pas vous avoir perdu en route!) N'hésitez pas à me dire en commentaires si je vous ai fait découvrir des séries et/ou donner envie d'en voir certaines ! Et puis, je suis preneuse de toutes suggestions de séries (maintenant que vous connaissez un peu mes goûts...) Au plaisir !

jeudi 1 septembre 2016

Le 1er septembre 2016, j'ai acheté un livre de SFFFH francophone !


Le grand jour est arrivé ! Nous sommes le 1er septembre, et que se passe-t-il aujourd'hui ? 

C'est la rentrée scolaire ! Bonne reprise à tous ceux qui reprennent le chemin du travail ou les bancs de l'école. Mais le 1er septembre, ce n'est pas uniquement la rentrée ! C'est aussi le jour de l'opération « J'achète un livre/ebook de SFFFH francophone » ; dont je vous ai parlé récemment. Même avec un petit budget ultra serré comme le mien, on peut participer ! J'ai en effet décidé de ne pas dépenser plus de 5 euros aujourd'hui pour diverses raisons (dont notamment le salon littéraire des Halliennales qui se tiendra début octobre - et pendant lequel je vais dépenser bien plus que 5 euros si vous voulez mon avis) Même avec 5 euros, je me suis fait largement plaisir ! 

Alors, vous voulez savoir ce que j'ai acheté ? J'ai finalement craqué pour :
Les cordes écarlates d'Andréa Deslacs (Éd. Fantasmagorie)
Morgane des Fées de Florence Cochet (Éd. Flammèche)
La pucelle et le démon de Bénédicte Taffin (Asgard éditions)


Les cordes écarlatesMorgane des fées Florence CochetLa pucelle et le démon



Deux nouvelles et un roman. J'avais envie de prendre des formats courts parce que j'ai moins de temps pour m'adonner à la lecture, et les nouvelles (ou novellas) sont le bon compromis. J'ai entendu des avis positifs sur la nouvelle d'Andréa Deslacs (et j'avais envie de découvrir sa plume). Quant à Florence Cochet, j'ai commencé son recueil Créatures, chimères et châtiments que j'aime assez. Tout ce qui touche au cycle arthurien m'intéressant, je me suis dit que c'était l'occasion de voir ce que donnait sa nouvelle. Pour ce qui est du roman de Bénédicte Taffin, j'en avais entendu parler en bien, il y a quelques temps. Il m'était un peu sorti de la tête, mais ce matin quelqu'un a dit (sur la page Facebook de l'évènement) avoir acheté un autre de ses livres, et La pucelle et le démon s'est rappelé à mon bon souvenir.  

Si de votre côté, vous ne savez toujours pas quoi acheter, je vous redonne le lien de mon article sur l'évènement où vous trouverez une petite liste de suggestions. Vous pouvez aussi consulter la liste de mes chroniques de lecture. Enfin, n'hésitez pas à faire un petit tour sur la page facebook de l'évènement !

Bon voyage dans les mondes imaginaires des auteurs francophones !

lundi 22 août 2016

Ray’s Day 2016



Aujourd'hui, nous sommes le 22 août et nous célébrons le Ray's Day, en hommage à l'écrivain et passionné de lecture, Ray Bradbury. Cette journée est dédiée à la lecture, aux auteurs et aux livres ; et j'avais déjà pu écrire un article l'année dernière pour parler de mon profil de lectrice. Comme le rappelle le blog de l'initiative : « Chacun célèbre la lecture comme il l'entend. L'essentiel, c'est que ça reste gratuit et partageable. » Cette année, je n'ai pas prévu d'article spécifique, mais beaucoup d'autres personnes se font une joie de célébrer cette journée en publiant en lecture libre des nouvelles, des textes, des articles de blog ou des vidéos. Par exemple, les éditions Voy'el proposent de découvrir gratuitement leur collection e-court ; profitez-en ! 

De mon côté, je profite de cette journée pour parler d'une autre initiative qui aura lieu dans une quinzaine de jours, et qui vise à promouvoir les lectures de l'imaginaire :

« Le 1er septembre, j’achète un livre/ebook de 
Science-Fiction/Fantastique/Fantasy/Horreur francophone »



« Cette opération consiste (...) à inciter les lecteurs à acheter au moins un livre ou ebook de Science-Fiction/Fantastique/Fantasy/Horreur francophone ce jour-là, afin de soutenir et découvrir les nombreux talents de la francophonie dans les divers genres des littératures de l'imaginaire. » Présentation de l'opération par Gaëlle Dupille, fondatrice de l'Invasion des Grenouilles, projet visant à promouvoir la littérature fantastique francophone.

2016 sera la troisième édition de cet évènement et j'avais déjà participé l'année dernière, en achetant La pelote d'épingles de Cécile G. Cortes. Je compte bien récidiver cette année ! Le principe est simple : le 1er septembre, pour soutenir la littérature francophone (et pas seulement française), achetons au moins un livre papier ou numérique appartenant au registre de l'imaginaire. N'hésitez pas à en parler autour de vous ou à vous inscrire sur la page Facebook de l'évènement.

Pourquoi une telle initiative ? Parce que les auteurs francophones sont souvent boudés par les lecteurs, qui leur préfèrent les auteurs anglophones. Souvent, c'est parce qu'il y a une méconnaissance de la littérature de l'imaginaire francophone  : certains pensent que la SFFF française n'existe pas ou peu ; qu'elle se résume à quelques ouvrages. Or, les auteurs francophones ont eux aussi de très belles œuvres à nous proposer ! D'ailleurs, j'ai longtemps cru que les anglophones avaient dominé ma culture livresque : mais c'est faux. Bon nombre de mes lectures adolescentes ou de jeune adulte étaient françaises ; beaucoup de mes livres préférés sont francophones : La Quête et Les Mondes d'Ewilan de Pierre Bottero ; La malédiction de l'anneau d'Édouard Brasey ; La trilogie des Elfes de Jean-Louis Fetjaine ; Chroniques du pays des mères d'Élisabeth Vonarburg ; Khanaor de Francis Berthelot ; etc. pour ne citer que les plus grandes œuvres francophones qui m'ont inspiré. 

Je vous invite à consulter l'article de Zahardonia, sur son blog Monde Fantasy : elle y répertorie des maisons d'édition et des auteurs auto-publiés francophones. De mon côté, je vous propose une petite liste non exhaustive (et pas du tout subjective) de livres à acheter pour l’occasion. Il s'agit de livres que j'ai déjà lus, de livres sur ma pile à lire ou ma liste d'envie, et/ou des livres de connaissances et amis, dont j'ai entendu du bien ! En espérant vous donner un panel hétéroclite :

     • Chrysalide d'Ivan Kwiatkowski ; E-courts des éditions Voy'el
     • Les enfants du passé de Luce Basseterre ; Voy'el 
     • Le Roi des Fauves d'Aurelie Wellenstein ; Scrinéo
     • La Caverne des centaures mâles de Marie-Catherine Daniel ; Mythologica
     • La Guerrière Fantôme (T.1) de Lise Syven ; Du Riez
     • Le Jarwal de Patricia Le Sausse ; Du Riez  
     • Yggdrasil : La Prophétie de Myriam Caillonneau ; auto-éditée
     • Le Chasseur de Sorcières d'Angel M. Meynard ; Éditions Flammèche
     • Sagas des Neuf Mondes de Pierre Efratas ; Éditions Flammèche 
     • Aila et la magie des fées de Catherine Boullery ; UPblisher
     • Les Neiges de l'éternel de Claire Krust ; ActuSF
     • Draconis Lex, huitième numéro de la revue Etherval
     • Isulka la Mageresse (T.1) de Dorian Lake ; Lune Écarlate
     • Les cordes écarlates d'Andréa Deslacs, Fantasmagorie
     • Drôle de mort de Sophie Moulay, Numeriklivres
     • Le septième guerrier-mage de Paul Béorn, Bragelonne

Vous pouvez également vous inspirer de mes chroniques de lecture. Comme l'année dernière, j'hésite encore sur le titre que j'achèterai ce jour-là, mais j'ai quelques petites idées... Peut-être avez-vous des suggestions à me proposer ? Avez-vous déjà choisi votre/vos livre(s) ?

vendredi 6 mai 2016

Cinq livres



Il existe des dizaines, des centaines, des milliers de citations pour parler des bienfaits de la lecture. Nous ne lisons pas tous, ni toujours, pour les mêmes raisons. Souvent, c'est par plaisir ; parfois, par obligation. Mais la lecture a cela de bon qu'elle nous permet de nous évader, de vivre « un millier de vies avant de mourir » selon G.R.R Martin. Personnellement, ce sont les lectures de l'imaginaire qui me transportent le plus loin, dans des mondes ou des époques que je rêverais d'arpenter. Et plus particulièrement encore, c'est la fantasy qui sait éveiller chez moi les plus beaux fantasmes, les rêves les plus précieux. Quand je lis de la fantasy, en particulier dans les registres Heroic ou High, je me prends à m'inventer une nouvelle vie.  

La lecture permet de mettre en pause notre vie quotidienne, mais elle permet aussi de nourrir l'esprit et l'imaginaire. J'aime beaucoup la citation de Jules Renard, ci-dessus. Elle résume ce que la lecture apporte à chacun, et évidemment, à ceux qui prennent la plume. Les lectures façonnent notre inspiration, notre imagination, comme tant d'autres médias et/ou activités culturelles. C'est grâce à toutes ces petites graines qui germent dans notre esprit que naissent nos histoires. 

Pour toutes ces raisons, j'avais envie de consacrer un billet aux « Cinq Livres » : les cinq livres que j'aime le plus ; les cinq livres qui ont le plus marqué mon parcours d'écrivain ; les cinq livres qui ont été un fiasco mémorable ; les cinq livres qui sont sur ma Pile à Lire ; etc. Pourquoi cinq me demanderez-vous ? Je répondrais : pourquoi pas ! Comme vous allez le constater, certains livres se retrouvent parfois dans plusieurs catégories. 


Si je ne devais conserver que cinq livres...

 Ce sont les livres dont la lecture m'a le plus fait vibrer. Avec ces livres, j'ai voyagé, éprouvé, ressenti, vibré, réfléchi... Ces livres-là sont mes préférés, tout simplement. Ceux que j'emmènerais avec moi sur une île déserte :


De gauche à droite : La malédiction de l'anneau, Édouard Brasey ; Les 12 Royaumes, Fuyumi Ono
Chroniques du Pays des Mères, Élisabeth Vonarburg ; Khanaor, Francis Berthelot ; Jane Eyre, Charlotte Brontë.



Les cinq livres qui ont marqué mon parcours d'écrivain...

 Ce sont les livres qui, d'une façon ou d'une autre, m'ont amenée sur le chemin de l'écriture, qui m'ont inspirée sur le fond ou la forme, qui font qu'aujourd'hui, je suis l'écrivain que je suis :



De gauche à droite : Le Temple de la Terreur, Ian Livingstone (mon premier Livre dont vous êtes le Héros ; 
le premier d'une longue série) ; Eragon, Christopher Paolini ; Le Seigneur des Anneaux, J.R.R Tolkien
La Trilogie des Elfes, Jean-Louis Fetjaine ; La malédiction de l'anneau, Édouard Brasey 



Les cinq livres qui ont été un échec cuisant...

 Ces livres sont un cas un peu particulier, puisque ce sont les livres que je n'ai jamais réussi à terminer et/ou qui ont presque réussi à me dégoûter de la lecture. Trop complexe, trop dense ou trop caricatural, trop mal écrit, trop ennuyeux... les raisons de l'abandon sont variées.



De gauche à droite : Le Seigneur des Anneaux, J.R.R Tolkien (paradoxalement, je n'ai jamais terminé le Seigneur des Anneaux, malgré les nombreuses relectures) ; L'assommoir, Émile Zola ; L'ange du chaos, Michel Robert ;
Jessie, Stephen King ; Les Fourmis, Bernard Werber

J'ai hésité à mettre Game of Thrones à la place des Fourmis
Mais cela aurait été un peu mensonger : je n'ai lu que le prologue et ai abandonné faute de temps et de courage.



Les cinq livres qui sont au-dessus de ma Pile à Lire...

 Dans cette catégorie, on va parler des cinq livres que j'ai déjà achetés ou reçus et qui n'attendent que d'être lus. On y retrouve bien plus que cinq livres ! Les promos, les salons littéraires, les échanges de colis... tout ça vient grossir ma pile de livres à lire ; alors que je suis déjà très lente comme lectrice. Voici les cinq prochains livres que je devrais lire, si aucun ne s'ajoute entre temps (mais ce n'est évidemment pas le cas, puisque je recevrai un colis Swap avant la fin du mois) :



De gauche à droite : Le Premier, Nadia Coste ; La Balance Brisée - Tome 2, Lise Syven ;  
Les neiges de l'éternel, Claire Krust ; Le Septième Guerrier-mage, Paul Beorn ; La Guerrière fantôme, Lise Syven



Les cinq livres qui sont dans ma liste de souhaits...

 Cette catégorie regroupe les livres que je compte acheter bientôt. Encore une fois, la liste est bien plus longue que celle que je vous présente, mais il faut bien faire une sélection :




De gauche à droite : Yggdrasil - La Prophétie, Myriam Caillonneau ; Le puits des mémoires - Tome 1, Gabriel Katz ;
Les loups chantants, Aurélie Wellenstein ; Cité 19, Stéphane Michaka ; Les chevaux célestes, Guy Gabriel Kay



* * *

N'hésitez pas à me dire dans les commentaires quels sont vos « cinq livres » à vous. Je suis curieuse de les connaître :) Et pour terminer cet article comme je l'ai commencé, une dernière citation de Jules Renard (encore lui !) que j'aime beaucoup : « Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. »



mercredi 6 avril 2016

La série Dragon Age




Titre : Dragon Age
Genre : Action, Aventure, RPG 
Thème : High Fantasy 
Classification : +18 ans
Développeur : BioWare
Jeux Vidéos : Dragon Age Origins (2009) ; Dragon Age II (2011) ; Dragon Age Inquisition (2014) 

Créée par la société BioWare, Dragon Age est une série vidéoludique de high fantasy, composée de trois jeux vidéo, mais également de plusieurs romans écrits par les scénaristes principaux, de comics et Art books, de mini-jeux pour smartphones, ainsi qu'un jeu de rôle papier basé sur l'univers de la série. Il existe même un film d'animation japonais, sorti en 2012. Ce sont des trois jeux vidéos dont je souhaite parler dans cet article, même s'il sera très difficile de vous les résumer, tant ils sont différents les uns des autres. Je vais quand même essayer :-)

Univers : La série Dragon Age nous entraîne à travers le monde de Thédas ; un monde en proie au chaos depuis plusieurs années, où se côtoient plusieurs peuples : humains, elfes, nains et qunari. Les humains règnent sur les principaux royaumes de Thédas et chaque royaume a sa propre culture, sa propre religion, même si la plupart des humains sont andrastiens. Ils vénèrent la prophétesse Andrasté, venue répandre la parole d'un dieu unique, le Créateur, à une époque où les humains vivaient sous le joug d'un puissant empire régi par des mages, l'Empire tévintide. 

À cette même époque, l'Empire déclara la guerre aux elfes, premier des peuples de Thédas. L'Empire anéantit leur cité légendaire et les réduisit en esclavage. Lorsque l'Empire fut vaincu, les elfes tentèrent de reconstruire leur civilisation, mais furent bientôt persécutés par la Chantrie (l'organisation religieuse des andrastiens), car ils vénéraient d'anciens dieux elfiques. Le peuple des elfes se scinda alors en deux factions : les elfes citadins, qui se résignèrent à côtoyer les humains, en vivant dans les quartiers pauvres de leurs cités ; et les dalatiens, qui s'exilèrent à la périphérie des terres humaines, en vue de perpétuer les traditions de leur ancienne civilisation.

Si les principaux royaumes de la surface sont occupés par les humains, les souterrains de Thédas ont longtemps constitué le vaste empire des nains ; soit une douzaine de cités, nommées thaigs, reliées entre elles par un vaste réseau de tunnels, dits les Tréfonds. Aujourd'hui, les nains forment un peuple décadent, dont l'empire a été ravagé par les engeances, des créatures monstrueuses venues des entrailles de la Terre et dont la souillure est mortelle. Au contact des engeances, la fertilité des nains a drastiquement chuté. Aujourd'hui, il n'existe plus que deux thaigs. Peu de tunnels ont été épargnés par les éboulements ou par les engeances qui y grouillent.
           
Au nord de Thédas réside la société complexe des qunari, littéralement le Peuple du Qun. Composée en grande partie d'humanoïdes cornus, à la carrure colossale, la société qunari comprend également les humains, elfes ou nains convertis au Qun. Beaucoup de rumeurs circulent sur ce peuple, mais on ne sait finalement pas grand-chose de leurs motivations... si ce n'est qu'ils voudraient convertir tout Thédas à leur discipline. 




Dans l'univers de Dragon Age, la magie est strictement réglementée par la Chantrie. La magie provient d'un monde onirique, l'Immatériel, séparé du monde réel par un Voile. L'Immatériel, que l'on peut également arpenter en rêves, est peuplé d'esprits — justice, sagesse, compassion — mais aussi de démons — colère, envie, orgueil, paresse — capables de posséder les imprudents. Pour éviter que cela ne se produise, la Chantrie réglemente strictement l'usage de la magie, en confinant les mages dans des Cercles, où ils apprennent à contrôler leurs pouvoirs. Les templiers, soldats de la Chantrie, sont chargés de surveiller les mages du Cercle ; mais aussi de traquer les apostats, c'est-à-dire les mages qui ont été élevés hors des Cercles ou qui s'en sont enfuis. Des années de privation et d'abus de la part des templiers ont conduit de plus en plus de mages à se rebeller contre l'ordre établi... 


Histoire : Dans Dragon Age Origins, le royaume de Férelden est menacé par un nouvel Enclin, c'est-à-dire une nouvelle invasion d'engeances, menée par un Archidémon - un ancien dieu corrompu. Au début du jeu, votre personnage est recruté parmi la Garde des Ombres, seul rempart contre l'Enclin. Trahie par son allié militaire alors qu'elle menait l'assaut contre les engeances, la Garde est éradiquée. Seul votre personnage, et son camarade Alistair, sont épargnés. Ils devront alors manœuvrer pour obtenir l'alliance des elfes, des nains et des mages dans la lutte contre l'Enclin, afin de sauver Férelden. Mais ils devront également trouver le moyen de prouver que la Garde a été trahie par l'homme qui désire usurper le trône...   

Dans Dragon Age II,  vous incarnez Hawke, un jeune homme (ou une jeune femme) qui s'exile de Férelden avec sa famille, lorsque son village natal est rasé par l'Enclin. Espérant trouver refuge chez un vieil oncle dans la ville portuaire de Kirkwall,  Hawke réalisera bientôt combien il est difficile d'être un réfugié sans le sou, aux portes de la grande cité... Dans ce deuxième opus de la série, vous suivez dix années de la vie de Hawke, de son statut d'exilé à celui de Héraut, la personne la plus influente de Kirkwall.

Dans Dragon Age Inquisition, suite aux évènements de Dragon Age II, les mages se sont rebellés contre l'oppression des templiers qui, de leur côté, se sont soustraits à l'autorité de la Chantrie. Dix ans après la fin de l'Enclin, Thédas est à nouveau en proie au chaos, ravagé par la guerre qui oppose les mages et les templiers. Dans l'espoir de rétablir la paix, la Divine Justinia organise un Conclave pour permettre aux prêtresses, aux mages et aux templiers de trouver une solution. Ses efforts sont réduits à néant lorsqu'une puissante explosion détruit le Conclave et tous ses participants. Pire encore, une gigantesque brèche est apparue dans le Voile séparant le monde réel et l'Immatériel, déversant de nombreux démons sur Thédas. Unique survivant de l'explosion, votre personnage sera le seul capable de refermer la Brèche grâce à la marque apparue sur sa main. Par la force des choses, votre personnage se retrouve propulsé au cœur des évènements, à la tête d'une puissante organisation armée, l'Inquisition, chargée de rétablir l'ordre et de combattre celui qui a causé la déchirure du Voile...




Pourquoi j'en parle ? Pour commencer, et ceux qui me connaissent le savent bien, Dragon Age est ma saga préférée. Aucun roman, aucun film, aucune série, aucun autre jeu vidéo... ne me fait autant vibrer. J'adore les univers de fantasy, et en particulier de high fantasy, dans lesquels je peux suivre des héros de légende sauver le monde, avec une bonne dose de combats épiques contre les forces du mal. L'univers de Dragon Age est si dense, si riche, si travaillé et si approfondi, qu'il est facile de se projeter dedans. Et personnellement, j'adore les univers inventés de toutes pièces, avec leurs peuples, leurs civilisations, leurs royaumes, leurs religions, leurs langages, leurs passés... Et au-delà d'un univers cohérent et époustouflant de détails et de vie, Dragon Age met aussi en scène des personnages et des histoires qui m'emportent complètement.  Qui me font rire ou qui me font pleurer.

Quand je joue à Dragon Age, je m'évade et j'oublie tout le reste.  

Discuter avec vous de cette saga me semblait donc une évidence. C'est mon plus gros coup de cœur dans le domaine de l'imaginaire et de la fantasy ; et Dragon Age ne cesse de m'inspirer, d'une façon ou d'une autre. D'ailleurs, si j'ai décidé de lui consacrer un article maintenant, ce n'est pas anodin. La semaine dernière, j'ai terminé pour la troisième fois Dragon Age Inquisition. Une fois passé le sentiment de désœuvrement et de manque que je ressens à chaque fois que je termine l'un des opus (si vous n'aviez pas encore compris à quel point je pouvais être à fond sur cette série...) ; il s'est produit quelque chose : j'ai eu envie d'écrire. Oui, oui. Après le billet précédent Quand une pause s'impose, je ne pensais pas retrouver le goût d'écrire si vite. Et pourtant...

Quel rapport avec Dragon Age ? Il s'avère que j'ai eu envie d'écrire une fan-fiction, pour prolonger l'histoire de mon Inquisitrice. Les fan-fictions ne sont pas mon truc d'habitude, mais j'avais vraiment envie de compléter mon expérience de jeu, en racontant un morceau de l'histoire à travers les yeux de mon personnage. Depuis la semaine dernière donc, je m'octroie un peu de temps en soirée pour avancer sur cette fan-fiction. Et ça fait beaucoup de bien de retrouver le plaisir d'écrire, pour soi, juste parce qu'on en a envie. 

Les prochains billets seront probablement consacrés à Dragon Age ; d'une part parce que je publierai (peut-être) la fan-fiction quand elle sera terminée ; mais aussi parce que je suis en train de lire Dragon Age : L'Empire masqué de Patrick Weekes, dont je ferai la chronique prochainement ! ;-)


Quelques sites, pour aller plus loin :  

mardi 13 octobre 2015

Les Halliennales, c'était génial !


 Quelques photos prises au salon

Ce weekend, c'était les Halliennales : salon de littérature de l'imaginaire, agrémenté de diverses animations sur le thème du fantastique. C'était également mon premier salon littéraire (eh oui!) Pas facile de savoir comment ça se passe, la première fois. Alors j'ai un peu improvisé et je n'ai pas préparé ma visite. Je me suis baladé au gré des allées, entre les stands de bijoux et accessoires fantasy ou steampunk, d'illustrations de SFFF, de jeux de rôle et de figurines, et bien sûr, des auteurs francophones venus présenter et dédicacer leurs ouvrages. En allant aux Halliennales, je n'étais sûre que de deux choses :

La première, c'est que je passerai voir Aurélie Wellenstein, auteure du Roi des fauves (éditions Scrinéo) Un livre qui me fait de l’œil depuis un long moment, mais que je ne pouvais acheter ce jour-là pour d'obscures raisons (en fait, Le Roi des Fauves fait partie d'une liste de souhait pour un Swap - et je m'étais engagée à ne pas l'acheter jusqu'à la réception du colis qui m'est destiné) J'ai donc pris un autre roman d'Aurélie Wellenstein, Chevaux de foudre. J'ai eu le droit à ma petite dédicace personnalisée et nous avons pu discuter un peu de notre passion commune pour l'écriture. C'était vraiment chouette ! En plus, Aurélie a gagné le prix des Halliennales pour son roman Le Roi des fauves ! 


 Photos publiées sur la page Facebook de l'évènement et dans la Voix du Nord

La seconde, c'est que j'allais rencontrer des grenouilles ! Enfin, pas des vraies grenouilles bien sûr ! Je parle des grenouilles de Cocyclics ! Légèrement intimidant quand on est une grande stressée comme moi. Et pourtant, il n'y avait aucune raison de l'être puisque je devais rencontrer ma très chère marraine-filleule (nous nous parrainons mutuellement pour nos projets d'écriture). Autant vous dire que la rencontre était au-delà de mes espérances, je n'ai pas vu l'après-midi passer ! Cette rencontre m'a fait un bien fou  :)

Du coup, je suis rentrée chez moi remontée à bloc, le moral au beau fixe. Avec de quoi occuper mes soirées à venir... 



Chevaux de foudre, dédicacé par Aurélie Wellenstein
Le 4ème numéro de la revue Etherval, dédicacé par Catherine Loiseau et Rémi Przybylski
(avec en bonus le premier épisode de La ligue des Ténèbres, offert par Catherine Loiseau)