« La lecture nous donne un endroit où aller lorsque nous devons rester où nous sommes » – Mason Cooley

mardi 26 mai 2015

Chroniques du Pays des Mères d'Elisabeth Vonarburg


Chroniques du Pays des Mères Vonarburg

Cinq fleurs : Je suis conquise (Coup de Cœur)



Titre : Chroniques du Pays des Mères
Auteur : Elisabeth Vonarburg
Genre : Science-fiction
Année de parution : 1992
Nombre de pages : 628 pages (Livre de Poche)

Quatrième de Couverture : La stupidité des hommes a jadis ruiné la planète Terre. La sensibilité des femmes permettra-t-elle de la réparer, ou plutôt de la laisser se réparer ? C'est la question que se pose Lisbeï au cours d'une longue vie aventureuse qui va la mener du Pays des Mères, où les sexes vivent séparés, vers un avenir encore incertain où ils parviendront peut-être à se retrouver. 
Ce beau roman, qui a reçu plusieurs prix (dont, pour sa traduction américaine, le prix spécial Philip K. Dick), réconciliera avec la science-fiction les femmes qui l'ignorent encore. Quant aux hommes, il leur donnera à réfléchir. Passionnément.

Ce que j'en ai pensé : Pour les besoins de Prophétie Nordique, je cherchais des références sur les sociétés matriarcales. Plusieurs personnes m'ont conseillé Chroniques du Pays des Mères. Le résumé m'ayant tout de suite plu, je n'ai pas tardé à acheter le livre et à entamer sa lecture. Comme la quatrième de couverture l'indique, nous suivons les différentes étapes de la vie de Lisbeï, jeune fille destinée à devenir la Mère de Béthély, dans un monde post-apocalyptique que les ravages technologiques et climatiques ont ramené les humains à une époque semi moyenâgeuse. Et où les virus, mutations et maladies ont provoqué la raréfaction des hommes... Toute la société a dû s'adapter à ces changements. Elisabeth Vonarburg nous livre alors un portrait minutieux de cette nouvelle ère, à travers le regard de son héroïne, qui s'interroge constamment sur les institutions que sont les Familles ou la Religion, sur la place des hommes - mais aussi des femmes - et de leurs relations, empreintes d'interdépendance et de domination.

Les cinquante premières pages m'ont paru laborieuses : j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, à cause de la quantité d'informations délivrées et du nombre astronomique de termes spécifiques à l'univers de Vonarburg. Le style d'écriture et de narration n'ont pas vraiment aidé. Mais au fur et à mesure que les pages se tournent et qu'on s'imprègne du style et du vocabulaire, se dévoile un univers extrêmement riche et subtil. L'organisation du Pays des Mères est si bien pensée, si bien structurée, que je ne pouvais qu'être admirative de l'inventivité de l'auteure. Tout y est décrit avec finesse, en nuances, en non-dits ou en sous-entendus. Quand j'ai refermé le livre, j'avais l'impression d'avoir entr'aperçu un monde qui existait vraiment. Entr'aperçu, car de nombreuses questions restent en suspens - tout comme Lisbeï qui ne pourra pas toujours étancher sa soif de connaissance, nous sommes contraints de rester à l'écart de certaines vérités. Néanmoins, Elisabeth Vonarburg n'en était pas à son coup d'essai, puisque son premier roman, Le silence de la Cité, nous parle d'un temps antérieur à celui du Pays des Mères. J'y trouverai certainement des réponses à mes questions. Et je vous ferai un retour quand j'aurai achevé sa lecture. 
 
Mon avis en quelques mots : Malgré les défauts que j'ai pu lui trouver, Chroniques du Pays des Mères est un véritable coup de cœur. En le refermant, j'ai eu la certitude que je relirai ce livre. Je suis persuadée qu'une deuxième lecture me permettrait de saisir des éléments que je n'ai pas relevés. Il n'en reste pas moins un livre difficile d'accès, auquel il faut s'accrocher pour en découvrir la richesse.

mercredi 20 mai 2015

Des mots de tête - Adèle Weiss

Qui se cache sous ces blancs pétales ?



Adèle Weiss (ou Edel-Weiss, comme la petite fleur des montagnes) est le pseudonyme sous lequel vous me rencontrerez lorsque je me consacre à ma passion pour l'écriture. « Des mots de tête » sera l'occasion pour moi de vous faire découvrir mes différents projets d'écriture, mes personnages et mon univers. Le blog me permettra également de partager ma passion pour les mondes imaginaires - lectures, séries, films, jeux vidéo. Et comme aucune règle ne m'impose quoi que ce soit, il se peut que j'évoque de temps à autre mes coups de cœur sans rapport avec l'écriture ou l'imaginaire.

En guise d'introduction, je souhaite vous dévoiler - en partie - qui se cache derrière ce surnom fleuri.


montre fleurs


     Adèle Weiss, qui es-tu ?



Je m'appelle Adèle Weiss, je suis originaire du nord de la France et je suis née en septembre 1988. Je célébrerai mes 29 printemps cette année. Au quotidien, je suis une jeune docteure en sciences économiques qui vient de terminer sa dernière année de thèse. L'exercice de ma passion entre souvent en contradiction avec les impératifs de ma vie de thésarde. Fort heureusement, ce blog ne sera pas consacré à mon expérience douloureuse de la thèse - bonjour l'angoisse - mais à cette passion pour l'écriture qui m'anime depuis l'adolescence.


Quel rapport entretiens-tu avec l'écriture ?



« J'ai toujours aimé écrire » ; c'est ce que disent probablement la majorité des auteurs. Mais c'est l'exacte vérité. Adolescente, je couchais mes états d'âme sur des lettres que j'échangeais avec ma meilleure amie – nous étions pourtant ensemble à longueur de journée, mais nous aimions écrire nos confidences sous forme de correspondance journalière. Je composais également des poèmes ou des textes que je postais sur des blogs. Je pratiquais la calligraphie aussi, car « j'aimais l'écriture sous toutes ses formes. » C'est plus tard, en entrant à l'université, que les lettres, les poèmes et autres textes-sentiments sont devenus des histoires.

D'abord, sous forme d'écriture à plusieurs mains. C'est comme ça que je définis le jeu de rôle textuel par forum à ceux qui ne le connaissent pas. En collaboration avec d'autres rôlistes, à plusieurs mains donc, nous façonnons une histoire commune, en racontant les évènements du point de vue d'un personnage que nous inventons. De l'un de ces personnages, Idril, est né mon univers imaginaire : Prophétie Nordique. Et c'est de celui-ci dont il sera (surtout) question dans les futurs billets de ce blog.

C'est en 2007 que j'ai commencé à inventer l'histoire de mon héroïne, Idril Calafas, princesse amazone dont la mère avait été assassinée et dont l'ambition était de mener à terme sa vengeance. Ce n'est qu'en 2008 que cette histoire s'insère dans une trame plus grande, celle de Prophétie Nordique. Dans un univers imaginaire librement inspiré de la mythologie nordique, Idril devient l'un des six souverains offensés par la trahison du Seigneur Nordique : le sextuple régicide orchestré contre les six royautés du Gwendir, dont la mère d'Idril a été victime.

D'abord utilisé dans le cadre d'un jeu de rôle que j'ai dirigé pendant cinq années, Prophétie Nordique a dès le début été un projet de roman que je comptais mener à son terme. En 2013, après avoir fermé mon forum, je décide de me lancer corps et âme dans l'écriture de la version roman du projet. Non pas sans échec, démotivation, frustration. Fin 2014, après avoir abandonné le projet pendant plusieurs mois - et après une sérieuse et douloureuse remise en question - je découvre au hasard de mes pérégrinations sur le net une communauté d'auteurs, amateurs ou publiés, avec comme socle commun : la passion de l'écriture. Véritable aubaine pour une petite fleur désemparée, je retrouve confiance en ma plume grâce aux encouragements répétés des Grenouilles, surnom affectueux que nous nous donnons entre camarades d'écriture.

Forte des échanges avec les auteurs de la mare et des conversations avec mon entourage, je me remets activement à l'écriture - au gré des aléas de ma thèse qui n'en finit pas, ne l'oublions pas - pour concrétiser mon rêve : parvenir à écrire mon roman. À partir de l'année 2015, je ne me consacre plus uniquement à Prophétie Nordique, puisque de nouveaux projets, romans et nouvelles se greffent à mon parcours.


Et « Des mots de tête », c'est quoi ?


J'ai décidé d'ouvrir « Des mots de tête » pour partager mes expériences et mes réflexions d'auteure débutante, pour témoigner de mes difficultés et de mes réussites. C'est également l'occasion pour moi de parler de mes différents projets et de les faire connaître. En ouvrant « Des mots de tête », je voulais pouvoir partager avec d'autres auteurs à propos des expériences qui jalonnent le quotidien de ceux qui écrivent. Mais j'avais aussi envie de consacrer une partie de mon blog à l'imaginaire, notamment aux lectures de l'imaginaire, car c'est ce qui me fait vibrer et ce qui m'a donné envie de me mettre à écrire.

« Des mots de tête » se décompose en plusieurs catégories, que vous pouvez retrouver dans la barre latérale à gauche de votre écran :



Au plaisir de vous lire en retour, 
Adèle Weiss (ou Edel-Weiss)